Lundi 10 février, les élèves de Première étaient invités à participer à un temps fort pour connaître davantage le judaïsme.
Les élèves avaient été préparés dans le cadre de la formation humaine, mais il n’y a rien de mieux que d’avoir les personnes en « présentiel » pour présenter leur religion : le rabbin Ziri, conseiller à l’école Ohr Torah et Benjamin Ouddiz un Juif pratiquant. Ils ont tous les deux insisté sur 2 mots : transmission et liberté et ont répondu à de multiples questions.
Faire mémoire et transmettre sont essentiels pour le judaïsme. Comme le disait Winston Churchill, «plus vous saurez regarder loin dans le passé, plus vous verrez loin dans le futur ». En effet, il n’y a pas d’autre chemin que de bien connaître ses origines pour affermir son identité afin d’entrer en relation de manière apaisée avec les autres, sans violence, sans jalousie. C’est d’ailleurs ce que demande Moïse à son peuple après la traversée de la Mer Rouge : se souvenir de ce qui s’est passé et transmettre cette mémoire aux enfants. C’est d’ailleurs toujours la 1ere question que pose le plus jeune des enfants lors de la fête de la Pâque (Pessah) pour que le récit détaillé de l’Exode soit raconté.
La grandeur de Dieu est aussi visible par la liberté donnée aux hommes. Cette liberté est totale. Dieu a pris un risque. D’où la nécessité d’observer les commandements pour que cette liberté n’égare pas les Hommes. Mais parfois les commandements entrent en contradiction et posent problème. Par exemple, être invité par des amis qui offrent du porc au repas. Le commandement de la fraternité est-il plus grand que celui de l’interdiction du porc ? La bonne action n’est-elle pas plus grande que la mauvaise ? Ce sont des exemples de questions qui se posent.
Merci aux élèves pour l’intérêt qu’ils ont manifesté et surtout au rabbin Ziri et à Benjamin Ouddiz qui ont su captiver et faire entrer en l’espace de deux heures dans la beauté de la religion juive.