Dans le cadre d’un cours d’anglais en sixième bilingue, les élèves ont eu la chance de vivre un moment aussi rare qu’enrichissant : la visite de Mme Laurie Sammons, grand-mère américaine de l’un de nos élèves. Ancienne professeure et aujourd’hui écrivaine, elle est venue partager avec la classe son parcours, sa passion de l’écriture et ses méthodes de travail.

Après avoir répondu aux nombreuses questions des élèves — curieux de mieux comprendre le métier d’écrivain — Mme Sammons leur a présenté la stratégie narrative qu’elle utilise pour structurer ses histoires. À partir de ce schéma clair et accessible, les élèves ont été invités à réfléchir à la construction de leur propre récit. Ce travail d’écriture leur laissait la liberté de s’inspirer d’éléments imaginaires ou bien de puiser dans leurs vécus personnels.

Ce cadre pédagogique a ouvert un espace d’expression riche et profond. L’un des moments les plus marquants fut lorsque l’un des élèves a choisi de se placer au coeur de son histoire, levant pour la première fois le voile sur sa maladie de Lyme. Il a évoqué les effets secondaires qu’il traverse, mais aussi la personne qui l’a aidée à traverser cette épreuve. Son récit, porteur d’espoir, s’est conclu sur une note résolument positive, à l’image de la force intérieure qu’il mobilise au quotidien.

Ce moment de partage, d’une sincérité rare, a profondément touché la classe. L’activité a agi comme un catalyseur émotionnel, révélant le pouvoir libérateur de l’écriture. D’autres élèves ont, à leur tour, investi avec sérieux et sensibilité cet exercice, démontrant combien l’écriture peut être un outil d’apprentissage, de construction de soi, et de lien avec les autres.

Nous remercions chaleureusement Mme Sammons pour sa générosité, sa bienveillance et la richesse de son intervention. Grâce à elle, nos élèves ont expérimenté combien la pédagogie peut s’incarner dans la vie, et combien une histoire, même intime, peut devenir une force de transformation.